Si l’enseignant(e) vous fait part de difficultés graphiques, posturales ou de préhension, de manque de soin dans ses écrits, de lenteur en écriture par rapport au reste de la classe. Vous pouvez appeler pour en discuter dans un premier temps. Parfois l’enfant se mettra en posture d’opposition ou en évitement avec ses parents, notamment pour les devoirs, voire en refus d’écrire même très jeune.

Le temps de rééducation est variable d’un individu à l’autre. Lors de difficulté sans trouble associé, il peut s’agir de 10 à 12 séances en moyenne pour un enfant ou un ado. Le cas de chaque adulte est spécifique. Lorsque des troubles (Dys ou autres) s’ajoutent, le suivi peut être plus long et va s’adapter à l’enfant. Des prises en charges MDPH sont possibles. 

La dysgraphie correspond à des difficultés importantes d’écriture, en termes de lisibilité, stabilité et vitesse. Elles sont présentes dans la durée et laissent poindre un décalage avec le niveau attendu selon l’âge ou la classe.

La graphothérapie n’est pas prise en charge par la sécurité sociale. Certaines mutuelles prennent en charge la graphothérapie partiellement. En constituant votre dossier MDPH, vous pouvez bénéficier d’une prise en charge.

Le temps de séance varie de 20 à 40 minutes pour un adulte. Pour les enfants et adolescents, il est de 45 minutes sauf en cas de fatigabilité ou de faible capacité de concentration.

Quand les enfants écrivent de moins en moins à la main, on se rend compte que cela a des répercussions directes sur leurs compétences en lecture, mais aussi sur leurs capacités de synthèse, de compréhension conceptuelle, voire de mémorisation. L’écriture est donc à la base des apprentissages élémentaires. Un enfant peinant à maîtriser son écriture, c’est un enfant qui se dévalorise et, à terme, qui peinera à s’affirmer à l’école et plus généralement dans sa vie de jeune adulte. Travailler sur le graphisme permet de gagner confiance en soi. 

L’écriture manuscrite accompagne la construction de l’enfant et de l’adolescent: elle se personnalise dès le collège avec la construction de l’identité. Quand le graphisme s’avère illisible ou destructuré, c’est tout l’apprentissage et la construction personnelle et intellectuelle qui peut être remise en question. L’estime de soi et la confiance en soi sont alors touchées. Etre en capacité de prendre des notes, d’expliciter ses réflexions avec l’outil qu’est le crayon permet de mieux disserter et d’organiser ses pensées. Des études ont montré que la prise de notes manuscrite favorise la concentration et l’assimilation des informations de façon plus efficiente et prolongée qu’au clavier.

Les individus avec un profil de Haut Potentiel vont à toute vitesse intellectuellement. Mais le corps a besoin de temps pour grandir et l’être humain a besoin de répétition pour intégrer. L’automatisation de l’écriture et donc la maitrise de la scription nécessitent d’accepter de prendre le temps d’apprendre ou réapprendre. 

C’est l’analyse d’un ensemble de signes interprété en un tout. Il s’agit de l’analyse de traits de personnalité. Ce n’est pas de la graphothérapie. Leur but diffère.